© ed. l'Iconoclaste
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéEn recueillant près de 70 % des suffrages exprimés en Guadeloupe, 60% en Martinique ou encore à la Réunion, Marine Le Pen apparaît au lendemain du second tour de l’élection présidentielle comme la grande gagnante du vote ultra-marin. Pour Audrey Célestine, politiste et maîtresse de conférence à l’université de Lille, ces scores sont de nature composite, entre colère, adhésion au RN et rejet du candidat sortant. Et doivent être vus comme un signal par la classe politique, d’autant que l’abstention a été considérable outre-mer.
Quels sont, selon vous, les ressorts du vote Rassemblement national dans les territoires d’Outre-Mer ?
Audrey Célestine : Ce vote est très difficile à interpréter car globalement nous manquons cruellement d'enquêtes de sociologie électorale sur les Outre-Mer et cela depuis longtemps. Par ailleurs, et c'est le cas en particulier en Martinique et dans une moindre mesure en Guadeloupe, il y a des partis politiques très territorialisés, ce qui fait que les grilles politiques hexagonales ne sont pas forcément les mêmes que celles que l’on peut avoir en Outre-Mer. Néanmoins, les grandes raisons pour lesquelles les gens votent pour le RN en France hexagonale peuvent se retrouver dans ces territoires-là.
Il y a déjà une[…]
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