Taillées sur mesure pour les métropoles et les régions, les réformes territoriales les obligent aussi à veiller à l’équilibre territorial. Des coalitions institutionnelles commencent à se construire pour rendre la croissance urbaine plus inclusive.
A défaut d’avoir permis de réelles économies budgétaires à court terme, la refonte de l’organisation territoriale aura au moins accéléré la révision de nos vieux schémas d’aménagement du territoire. Le fait urbain est aujourd’hui pleinement assumé, tout comme le creusement de fractures territoriales entre les grandes villes et leurs marges périurbaines et rurales. Or l’égalité des territoires n’est plus l’apanage du seul Etat. Dans l’optique de faire décoller et mieux redistribuer la croissance française, les compétences des métropoles et des régions ont été accrues. Véritables gagnants des réformes territoriales, ces deux échelons stratégiques doivent désormais envisager, et c’est nouveau, des synergies avec leurs voisins ou d’autres échelons de collectivités.
Objectif : bâtir des projets de territoires intégrés et partager une vision cohérente du développement territorial au-delà des périmètres administratifs. Loin de la « compétition des territoires »[…]
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