Le Jardin sur le toit, à Paris 20e, est géré par une association d'insertion
© M. Kis
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le Courrier des Maires - édition Abonné
L'agriculture urbaine est en plein essor, mais se trouve actuellement, faute de modèle économique rentable, à la croisée des chemins. Le secteur public local a un rôle à jouer pour conforter financièrement les porteurs de projets, mais les leviers pour pérenniser ces activités sont avant tout juridiques et culturels. Explications.
Elus locaux, quelle agriculture urbaine souhaitez-vous pour votre territoire ? Des toitures végétalisées et autres serres pédagogiques ou jardins partagés pour faire beau comme dans les éco-quartiers des grandes métropoles, entretenues par des rurbains diplômés d’écoles de commerce ou d’ingénieurs en quête de sens et/ou déjà en reconversion ? Ou, plus simplement, des parcelles agricoles en ville exploitée de façon raisonnée par des agriculteurs des alentours, dans une perspective de relocalisation des activités agricoles et de manger mieux ? L’enjeu n’est pas uniquement symbolique. Derrière cette question, c’est la viabilité de l’agriculture urbaine qui est en jeu et donc la capacité des décideurs à « soigner » les villes.
La première catégorie a, pour l’heure, pris l’ascendant sur les seconds. Mais jusqu’à quand ? Faute de modèle économique viable, la majorité des[…]
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Julie Bounan - 25/04/2019 08h:41
Ruraux et urbains ont leur part à jouer dans les agricultures du futur mais peut-être tout simplement qu'il s'agit d'un métier d'agriculteurs (ou leurs représentants) à la campagne comme en ville?
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