Les récentes propositions de remise en cause du non-cumul des mandats inquiètent Transparency International France, qui y verrait un recul démocratique.
Transparency International France s’alarme d’un éventuel retour en arrière sur le non-cumul des mandats. Dans un communiqué du 7 janvier, la branche française de l’organisation internationale souligne que peu de parlementaires anticipent l’entrée en vigueur de la loi, au 31 mars 2017.
Ainsi, 70% des mandats encore exercés par des députés et des sénateurs sont des fonctions exécutives locales. Dans ce contexte, les velléités de remise en cause du non-cumul dont les médias se sont faits l’écho, inquiètent TIF.
Des élus anticipent
Pourtant, 91% des Français sont favorables à une stricte interdiction du cumul des mandats. On constate pourtant, souligne l’association, une prise de conscience chez un certain nombre d’élus qui ont anticipé la future règle et renoncé à leur mandat parlementaire.
Pour Daniel Lebègue, président de Transparency International France, « cette réforme est la plus importante du quinquennat de François Hollande en matière d'éthique de la vie publique. Revenir dessus serait une dramatique régression démocratique ».