Solutions mobilité à New York : la « High Line »
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Que faire, dans la métropole pré-COP 21, des voies rapides urbaines héritées des Trente Glorieuses qui coupent les villes et les quartiers ? En Ile-de-France, comme dans beaucoup de métropoles, la solution courante est de les cacher derrière des murs anti-bruit ou de les enfouir sous une dalle. D’autres solutions existent.
La veille conduite depuis plusieurs années par l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d’Ile-de-France sur la transformation des boulevards urbains dans les grandes métropoles est à l'origine de ce document.
De nombreuses collectivités réfléchissent en effet à la mutation des corridors de voies rapides en avenues urbaines. Mais le coût des aménagements, la complexité technique et institutionnelle des projets, la crainte d'aggraver les conditions de circulation font réfléchir à deux fois les élus.
Réduire le trafic, améliorer la mobilité
Il existe pourtant plusieurs exemples étrangers de la suppression de ces voiries rapides suppression et de leur transformation en avenues multi-usages.
Le document de l'IAU-IdF montre que, loin d'accroître la congestion, ces aménagements tendent à réduire le trafic automobile tout en améliorant la mobilité des personnes, la qualité du cadre de vie et la redynamisation des quartiers.
Circulation : y’aurait tout à revoir ? De Séoul à Portland, de New York à San Francisco et Vancouver… des changements radicaux, dont l'impact est souvent surprenant.
Avenue urbaine. Concept développé notamment par Paul Lecroart, urbaniste à l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de l'Ile-de-France, l’« avenue urbaine » se veut un modèle d’intégration entre divers modes de déplacement, permettant d’assurer la mobilité du plus grand nombre tout en accueillant logements, activités, équipements et interactions sociales les plus diverses.
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