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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéLorsqu’une personne atteinte de troubles psychiques représente un danger imminent pour les autres et soi-même, le maire doit, après un avis médical, lancer la procédure des soins psychiatriques sans consentement. Une situation qui reste exceptionnelle, mais qui contient son lot de difficultés pour l’élu, tant du point de vue de l’affect que du manque de professionnels de santé sur le terrain nécessaires à lancer ces procédures d’urgence…
« C’est difficile affectivement, mais quand il faut y aller, il faut y aller », souffle Jean-Paul Carteret, maire (SE) de Lavoncourt en Haute-Saône. Il y a une vingtaine d’année, l’édile n’a pas eu d’autre choix que de signer un arrêté pour faire interner une personne dans un établissement psychiatrique. « C’est un acte qui n’est pas anodin. On contraint une personne à l’hospitalisation, on la prive de ses libertés », analyse Xavier Talois, adjoint (SE) au maire de Mayenne, conseiller communautaire et référent du Conseil intercommunal en santé mentale. « Mais la personne est privée de l’exercice de sa propre liberté du fait de sa maladie mentale », ajoute Emile Roger Lombertie, maire (LR) de Limoges et ancien psychiatre. Trois élus, trois expériences et approches différentes, mais[…]
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