Démocratie participative
© Adobe / Ingo Bartussek
Pour lire l'intégralité de cet article, testez gratuitement
le Courrier des Maires - édition Abonné
A la faveur de la crise des gilets jaunes, la notion de démocratie directe s’est imposée en France, notamment au travers du fameux « RIC », le référendum d’initiative citoyenne. Jeudi 25 avril, Emmanuel Macron - qui présentait devant la presse les orientations retenues par l’exécutif à l’issue du grand débat national - a bien évoqué la participation citoyenne… mais sans faire mention du RIC. Pour le Courrier des maires, Julien Talpin, chercheur au CNRS et membre du Groupement d’intérêt scientifique « Démocratie et participation » décrypte les propositions du chef de l’État.
Courrier des maires : Les propositions qui avaient fuité dans la presse laissaient penser que le Président allait annoncer la création d’un RIC local. Or, il a évoqué un « droit d’interpellation » des élus… De quoi s’agit-il ? Et pourquoi ce revirement ?
Julien Talpin : Cela reste encore flou, mais il s’agirait principalement de renforcer un dispositif existant qui est celui du « droit de pétition ». L’idée est de permettre aux citoyens d’une commune, à partir d’un certain seuil de signatures recueillies, de pouvoir imposer une question à l’ordre du jour de leur conseil municipal. Ce dispositif est aujourd’hui très peu usité en France, et on ne voit pas[…]
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous
Déjà abonné ?
Besoin d’aide pour vous connecter ?
Contactez-nous au +33 1 79 06 70 00 (du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30)
ou à l’adresse suivante : abonnement@groupemoniteur.fr