Communes, intercommunalités, cadastre
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A l'issue de ses assises les 26 et 27 août, à Saint-Malo, la Fédération nationale des schémas de cohérence territoriale (Scot) a édité une étude s'intéressant à la mise en œuvre des Scot, nourrie par des élus et des techniciens.
Reposant sur des entretiens passés auprès de 22 SCoT et sur 170 réponses issues d’une enquête menée à l’automne 2020, l’étude étude « Scot en Action » de la Fédération nationale des Schémas de cohérence territoriale ambitionne d’offrir des pistes afin « d’améliorer le passage de la stratégie formalisée et négociée à la réalisation concrète des Scot au travers d’actions territoriales innovantes ».
14 axes de progrès ont été identifiés par la fédération afin :
- d’affirmer le rôle du Scot et son portage politique ;
- d’engager plus de projets opérationnels, mutualiser, « continuer de défricher de nouveaux sujets, développer des outils pédagogiques et utiliser le bilan et l’évaluation comme un outil d’aide à la décision » ;
- de « dialoguer à toutes les échelles » : avec les EPCI membres, les Scot voisins à l’échelle des Interscot et les habitants » ;
- De renforcer l’ingénierie des structures porteuses de Scot.
Consulter l’étude « SCoT en Action » de la FNScot
« Les élus des SCoT entendent contribuer pleinement au développement de chaque territoire tout en relevant, ensemble, les nouveaux enjeux de transitions écologique, climatique et énergétique », plaide Michel Heinrich, le président de la Fédération dans un communiqué. Il est vrai qu’au-delà la modernisation des SCoT prévue par la loi Elan, c’est la toute récente loi Climat et Résilience qui impose de nouveaux objectifs de sobriété foncière via notamment une rénovation du principe Zéro artificialisation nette (ZAN) et sur la production de logement.
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