Benjamin Morel
© capture Public Senat
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le Courrier des Maires - édition Abonné
Volontiers critique vis-à-vis du projet gouvernemental de différenciation territoriale qui « pose un problème de lisibilité de la loi, d’égalité, et crée une insécurité juridique pour les élus qui voudront adapter des normes », le politologue Benjamin Morel esquisse d’autres priorités pour une décentralisation accrue. Deuxième volet de notre entretien avec le constitutionnaliste.
La France de demain a-t-elle encore besoin de transferts de compétences ?
On peut aller plus loin en matière de transport et d’emploi, mais la décentralisation n’est plus tant affaire de nouvelles compétences que de leur réel exercice. Ce qui fait la plus grande centralisation de la France par rapport à l’Allemagne ou l’Italie est l’Education nationale, la santé et le social. Historiquement, le corps enseignant représente le pilier de l’unité nationale, le décentraliser ne semble pas envisageable. La réelle décentralisation, hors de la simple gestion, de la santé et du social produirait beaucoup d’inégalités. Le vrai problème réside dans la faible marge de manœuvre dans l’exercice des compétences. Il y a beaucoup à faire dans les doublons Etat-collectivités, de pouvoir réglementaire et surtout d’autonomie financière. A défaut, on[…]
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