Dématérialisation
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Publiée le 4 février, une circulaire précise aux préfets les conditions de mise en œuvre de l'enveloppe de 250 millions d'euros dédiée au secteur de l'inclusion numérique. Avec le secret espoir de faire de la médiation numérique un projet tant d'accompagnement social que de relance économique.
Programme après programme, la « territorialisation » du plan de relance se précise. Après les volets « transition écologique » et « cantines scolaires », conçus pour des collectivités désireuses de participer à la reprise de l'économie en fléchant leurs investissements dans des domaines d'avenir, c'est au tour de l'« inclusion numérique » de faire l'objet d'une circulaire.
Médiation numérique
Publiée le 4 février, elle précise aux préfets les conditions de mise en œuvre de l'enveloppe de 250 millions d'euros dédiée au secteur. Ces derniers sont chargés par Cédric O et Jacqueline Gourault d'organiser une concertation avec les collectivités volontaires, entreprises de l'ESS et associations de proximité susceptibles d'accueillir l'un des 4 000 « conseillers numériques France Services ». Objectif : assurer un maillage territorial cohérent.
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Rédigée sous forme de mode d'emploi, la circulaire NOR : TERB2102382J éclaire également la formation de ces agents. Les collectivités volontaires recevront un financement de 50 000 euros par conseiller recruté. Ceux-ci pourront se voir attribuer différentes missions : organisation et animation d'ateliers d'initiation au numérique dans des mairies ou bibliothèques, sensibilisation des citoyens aux enjeux du numérique, formations visant à les rendre autonomes dans leurs démarches administratives en ligne, etc. Le document annonce également de prochaines instructions visant à soutenir les lieux de médiation numérique. L'idée ? Encourager le « développement de solutions innovantes » dans les guichets en mairie ou tiers-lieux qui mettent en place des activités d'inclusion numérique.