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Virginie Calmels, adjointe d'Alain Juppé à Bordeaux, a été désignée le 7 mai chef de file en Aquitaine/ Poitou-Charentes/ Limousin, tandis que le politologue Dominique Reynié a été confirmé pour la région Midi-Pyrénées/ Languedoc-Roussillon (en photo, l’hôtel de région de Montpellier). L'UMP n'a en revanche pas encore réussi à faire émerger un candidat de consensus en Corse.
Virginie Calmels a été désignée à l'unanimité le 7 mai par la commission d'investiture du parti pour conduire les listes de l'UMP aux élections régionales de décembre prochain en Aquitaine/ Poitour-charentes/ Limousin.
Dès l’annonce officielle, l’adjointe au maire de Bordeaux a souhaité sur son fil twitter affirmer son profil « entrepreneurial » et se démarquer de l’étiquette « juppéiste » qui avait un temps retardé l’officialisation de sa candidature :
"Je ne suis pas la candidate d'@alainjuppe, mais de l'@ump, donc aussi de @NicolasSarkozy ou @jpraffarin" // @VirginieCalmels #ItwSO #LT
— Avec Calmels (@AvecCalmels) 8 Mai 2015
"Je pense être moi-même, assumer ce que je suis, une femme d'entreprise, au profil atypique." @VirginieCalmels #AvecCalmels #Régionales2015 — Avec Calmels (@AvecCalmels) 7 Mai 2015
La candidate UMP qui affrontera le président sortant de la région Aquitaine et patron de l’ARF, Alain Rousset, a ensuite esquissé les contours de son équipe de campagne :
Jérome Peyrat sera mon directeur de campagne pr régionales.Élu de Dordogne il animera l'équipe de campagne représentative des 12 départmts.
— Virginie Calmels (@VirginieCalmels) 10 Mai 2015
Midi-Pyrénées- Languedoc : le « pari» Reynié
La commission nationale a également confirmé et officialisé la candidature pour le parti du politologue Dominique Reynié, désigné à la majorité par la commission d'investiture de l'UMP.
Le politologue @DominiqueReynie sur #RTL "Je souhaite maintenant agir et je vais gagner" #ElectionsRegionales pic.twitter.com/EVupCu7wgZ
— RTL France (@RTLFrance) 29 Avril 2015
Ce dernier avait déjà été choisi le 27 avril pour diriger la liste rassemblant la droite et le centre dans la nouvelle région par un collège de 40 élus de droite de la grande région face à neuf autres candidats, dont plusieurs parlementaires. Au quatrième et dernier tour il se retrouvait avec pour seul rival le maire de Lavaur (Tarn) et ancien député UMP Bernard Carayon. Dominique Reynié l'a emporté avec 23 voix, contre 16 pour son concurrent et Bernard Carayon a in fine été désigné le 7 mai comme « simple » chef de file pour le département du Tarn.
Originaire de l'Aveyron et politologue de 54 ans, Dominique Reynié n'a jamais exercé de mandat politique et dirige la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol), un centre de réflexion proche de l'UMP. Il affrontera notamment la secrétaire d'État au Commerce et à l'artisanat Carole Delga, choisie par le PS pour conserver la région en « succédant » ainsi à Martin Malvy (Midi-Pyrénées) et Damien Alary (Languedoc-Roussillon)
Un candidat choisi en Martinique, incertitude en Corse
Pour la Martinique, c'est Yan Monplaisir qui a été désigné chef de file. L’ancien conseiller général tentera ainsi de ravir à la gauche une région d’outre-mer appelée à devenir collectivité unique au 1er janvier 2016.
« Concernant la Corse, les candidats étant arrivés à égalité de voix, un nouveau vote sera organisé lors d'une prochaine CNI », ajoute l’UMP dans son communiqué diffusé à la suite de la réunion de la commission d’investiture .
La CNI se réunira de nouveau dès la semaine prochaine [cette semaine] pour commencer la désignation des chefs de file départementaux », précise le parti opposition.