Jacques de Maillard
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéLa mort d'un jeune homme de 17 ans à Nanterre, fin juin, suivie d'une vague d'émeutes et de nouvelles violences policières a écorné un peu plus l'image de la police nationale – déjà passablement égratignée ces dernières années par plusieurs bavures et le durcissement des dispositifs de maintien de l'ordre nuisant à sa légitimité. En dépit de ces dysfonctionnements structurels, une réforme en profondeur de la police française reste très hypothétique pour autant… Dans « Police et société en France », le professeur de science politique à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Jacques de Maillard, revient sur l'histoire et l'organisation de cette puissante institution se vivant comme une citadelle assiégée, ses transformations récentes, le malaise policier persistant susceptible d'expliquer une telle inertie administrative et politique. Et s'interroge, en prenant soin de peser ses mots, sur l'impuissance du ministre de l'Intérieur mais aussi le silence gêné pour ne pas dire le mutisme d'une majorité d'élus locaux. Entretien.
Les récentes émeutes de l'été 2023, et précédentes dérives de la Police nationale, renvoient-elles à la conception même du métier des forces de l'ordre – « chargées de défendre l'État » en France, avant d'être un[…]
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