Antoine Dulin, membre du Comité d'orientation pour la jeunesse
© twitter @Antoinedulin
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le Courrier des Maires - édition Abonné
En 2017, Antoine Dulin avait réalisé un rapport remarqué sur la balkanisation et le caractère illisible des dispositifs favorables à la jeunesse. Quatre ans plus tard, ce membre du Comité d’orientation des politiques de jeunesse (COJ) et président de la commission jeunesse au Cese déplore le statu quo. Et celui qui est aussi conseiller jeunesse du président du Grand Lyon juge que les collectivités pourraient faire plus…
Comment expliquer l’absence d’évolution dans la prise en compte globale des besoins de la jeunesse ?
Antoine Dulin : Cela est structurel : notre système de protection sociale est construit sur le triptyque « enfance, famille, éducation ». Historiquement, la politique nataliste et de solidarité a inscrit le fait que c’était les familles qui accompagnaient les enfants via l’obligation alimentaire. On a ensuite réussi à penser le quatrième âge sur la dépendance, l’autonomie. Mais on ne s’est jamais penché sur le 2e âge de la vie, notamment tous ces jeunes n’accédant pas à l’emploi, au prétexte qu’une partie de cette classe d’âge s’en sortait avec les solidarités familiales. Mais aujourd’hui 20 % des jeunes sont au chômage contre 9 % de l’ensemble de la population ; et cet âge est vécu de plus[…]
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