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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéSur fond de guerre en Ukraine, nombre de maires revendiquent le droit de porter la voix de leurs villes à l’international. Cornaquée par l’Etat, cette diplomatie décentralisée pourrait devenir incontournable sur les questions climatique et migratoire.
Un ordinateur, des visages qui s’affichent en mosaïque, des micros ouverts. Ce 22 mars, les maires de Kiev, Marioupol, Kharkiv interpellent leurs homologues français : « Nous sommes sous les bombes. Expliquez à vos habitants, à vos médias, à votre gouvernement qu’il faut renforcer les sanctions contre la Russie et que nous avons besoin d’une zone d’exclusion aérienne. » Par écran interposé, les maires français les assurent de leur soutien tout en promettant de faire passer le message en haut lieu…
Cette scène illustre à merveille ce que les maires appellent « la diplomatie des villes », vieille prérogative des collectivités territoriales définie dans le code éponyme. C’est après la Seconde Guerre mondiale – dans un souci de réconciliation – que les premiers jumelages entre villes françaises et allemandes voient le jour. Le panel d’actions s’élargit ensuite avec les « coopérations », d’abord Nord- Sud, puis Nord-Nord dans lesquelles des villes échangent leurs[…]
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