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Pour gérer les déchets après la catastrophe, l’improvisation n’a plus sa place

Hélène Huteau

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Pour gérer les déchets après la catastrophe, l’improvisation n’a plus sa place

Déchets post-inondation

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le Courrier des Maires - édition Abonné

Les catastrophes naturelles charrient des montagnes de déchets, finissant bien souvent dans une décharge, sans distinction. Une pollution évitable, si l’on anticipe leur gestion.

Après inondation, tempête, mouvement de terrain, incendie voire tremblement de terre, la commune est productrice et détentrice de nombreux déchets plus ou moins mélangés, qu’elle doit gérer en urgence. L’association Robin des Bois avait estimé qu’une inondation produisait l’équivalent de trois à quinze ans de production de déchets. A titre d’exemple, la tempête exceptionnelle Xynthia, de février 2010, a engendré l’équivalent de douze ans de collecte de déchets pour les communes sinistrées : dégâts matériels mais aussi déchets de démolition, déchets verts, boues, véhicules hors d’usage… L’improvisation qui prévaut encore souvent dans la gestion de ces rebuts en cas d’événement est synonyme d’entreposages non sécurisés, qui peuvent entraîner des risques sanitaires et environnementaux supplémentaires. A Paris, où l’on guette chaque année le retour de la crue centennale, on s’est assuré d’avoir des sites de stockage hors d’eau. Un minimum, dans le but de ne pas reproduire l’hérésie de 1910 : « Tout a été balancé à la[…]

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