© Fondation Jean Jaurès
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéLa mixité à l’école (ré-)apparaît comme l’un des principaux chantiers de l’Education nationale. Le ministre Pap N’Diaye l’a de nouveau érigé en priorité pour 2023, avec la réforme de l’éducation prioritaire, alors que la ségrégation socio-spatiale a fini par s’ancrer au cœur de l’école de la République. Directeur de l’observatoire de l’éducation au sein de la Fondation Jean Jaurès, et lui-même professeur d’histoire dans un collège REP de Saint-Denis (93) depuis plus de vingt ans, Iannis Roder fournit quelques pistes pour redonner à l'école publique un peu de crédit. Et tenter de remédier à ce mal rongeant la société française. Interview.
Comment avez-vous accueilli la publication des IPS, indices de position sociale, par établissements ?
Iannis Roder : Plutôt critique de la transparence à tout prix, je dois bien reconnaître que la diffusion des IPS a été utile. Les nombreuses cartes construites autour de ces données illustrent la ségrégation à l’œuvre dans la société française – d’abord spatiale, mais aussi sociale et culturelle, pour ne pas dire ethnique. L’école n’est, logiquement, pas épargnée…
Plus personne ne peut nier la réalité de la situation, ni la gravité de ce problème, désormais ! Car le regroupement dans[…]
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