Plan national bois : les communes forestières satisfaites

Marion Esquerré

Les communes forestières ont le sentiment d'avoir été entendues lors de la préparation du Plan national pour l'avenir des industries de transformation du bois. Elles apprécient la reconnaissance de leurs démarches locales, l'articulation entre les politiques forestières, industrielles, énergétiques et environnementales et la création d'un fonds stratégique de la forêt et du bois.

Les communes forestières sont satisfaites. Elles estiment que le Plan national pour l'avenir des industries de transformation du bois tient compte de leurs besoins. Signé par trois ministères  (Agriculture, agroalimentaire et forêt, Egalité des territoires et Redressement productif ), ce projet a été présenté le 17 octobre 2013, lors du Conseil supérieur de la forêt et du bois.

Ce plan est l'expression d'une politique complète avec le logement comme principal débouché, mais aussi la prise en compte de la multifonctionnalité de la forêt, qui passe par une parfaite articulation entre les politiques forestières, industrielles, énergétiques et environnementales. » [Jean-Claude Monin, président de la FNCoFor].

Gouvernance : déclinaison locale par les régions
En terme de gouvernance, ce plan devrait être mené par un Comité stratégique de filière « Industries bois » présidé par les ministres de l'Industrie et de l'agriculture. Créé au sein du Conseil national de l'industrie, installé en février 2013, ce comité établira un contrat de filière et un plan d'action national. Et, motif de satisfaction supplémentaire pour la FNCoFor, les régions seront invitées à décliner ce plan au niveau local.

Parallèlement, un fonds stratégique de la forêt et du bois devrait être créé pour financer des projets d'investissements – notamment l'amélioration de la desserte des massifs – et des actions de recherche, développement et innovation. Un comité de gouvernance issu du Conseil supérieur de la forêt et du bois sera chargé d'établir sa doctrine d'emploi.

« Le fonds stratégique est affirmé comme étant l’outil financier de l’amont forestier et de la politique forestière territoriale, comme l’a souligné Laurent Denormandie, président de l’inter-profession France Bois Forêt », commente la FNCoFor.

Les collectivités sont les premières concernées par cette stratégie, en particulier au travers de la commande publique. A ce titre, les chartes forestières de territoires (CFT) sont les outils majeurs pour porter cette démarche ». [FNCoFor]

Les initiatives des territoires reconnues et encouragées
Les communes forestières apprécient de voir les démarches locales reconnues et favorisées par le plan. Celui-ci évoque, par exemple, la labellisation des bois, la certification COFRAC de Bois des Alpes ou les marques collectives simples, telles que Terres de Hêtre, les clusters innovants et la construction publique en bois local. Autant de programmes soutenus par les communes forestières.

« Au regard des axes stratégiques du plan national, nous avons tout ça en vitrine et dans les rayons », a souligné le président des communes forestières, qui entendent peser et apporter de nombreuses solutions à tous les objectifs fixés par le plan national.

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