© Adobe stock
Pour lire l'intégralité de cet article,
abonnez-vous au Courrier des Maires - édition Abonné
Les coûts de gestion des déchets ménagers explosent. Et avec eux les redevances demandées aux habitants. En cause : une fiscalité qui ne laisse personne respirer et un modèle économique qui ne change pas.
Il y a comme un problème. Après avoir proposé une redevance stable de 2016 à 2021, le syndicat Dôme et Combrailles (Sydem), qui regroupe 33 communes du Puy-de-Dôme, a dû l’augmenter de 7 % en 2022. Puis de 17 % en 2023. Et même 45 % pour les entreprises qui n’ont pas de prestataire et paient une redevance spéciale afin de bénéficier du service public de gestion de déchets. « On maîtrisait bien nos coûts, notamment grâce à la reprise en régie de la collecte puis de nos déchetteries. Notre principal problème, c’est le matraquage fiscal des habitants », témoigne Laurent Batut, son président.
Conçue pour doper la prévention, le réemploi ou le recyclage, la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) suit une trajectoire qui doit la faire passer de 24 à 65 euros par tonne de déchets enfouis entre 2019 et 2025, et de 3 à 15 € par tonne incinérée pour les installations les plus vertueuses.
Modèle linéaire. Or, au Sydem, les volumes de déchets ont été stabilisés, mais n’ont pas encore amorcé une[…]
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous
Déjà abonné ?
Besoin d’aide pour vous connecter ?
Contactez-nous au +33 1 79 06 70 00 (du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30)
ou à l’adresse suivante : abonnement@groupemoniteur.fr