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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéLa Seine-St Denis (93) a lancé le 3 février son plan alimentaire territorial. C’est le premier en France pour un département aussi urbanisé et densément peuplé. Dans ce territoire jeune, urbain et populaire, la question de l'alimentation s'impose comme un défi à la fois environnemental et social. Entretien avec Frédérique Denis, conseillère départementale déléguée au plan alimentaire territorial.
Quelles sont les difficultés spécifiques à votre département pour monter un plan alimentaire territorial (PAT) ?
Rendre une alimentation de qualité accessible à toutes et tous, c’est un vrai défi pour nous, d’abord parce qu’on ne peut pas nourrir la Seine-Saint-Denis uniquement avec la Seine-Saint-Denis. La première difficulté est le manque de foncier ; nous avons une surface agricole très réduite. Il faut donc aller chercher de l’espace ailleurs, comme dans des anciennes friches ou des gares désaffectées. Ceci implique des changements d’affectation, une dépollution des sols, etc.
Seconde difficulté : la précarité économique de notre population. Le taux de pauvreté est ici deux fois supérieur à la moyenne nationale. Par une sorte de frein culturel, cette population s’interdit l’accès à une alimentation de qualité, comme[…]
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