Habitat indigne, insalubre
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéAprès l’effondrement de trois immeubles le 5 novembre à Marseille, provoquant la mort de huit personnes, le sujet de l’habitat indigne, trop souvent négligé, est revenu sur le devant de la scène. On dénombre 420 000 logements potentiellement indignes en métropole, et 90 000 en Outre-mer.. René Bresson, consultant, spécialiste de la lutte contre les copropriétés dégradées, revient sur les difficultés rencontrées par les collectivités pour lutter contre l'habitat indigne.
Pourquoi est-il si difficile de venir à bout de l’habitat indigne ?
La dégradation de l’habitat se renouvelle en permanence, en raison du vieillissement des constructions qui ne sont pas entretenues. Nombre de propriétaires visent un investissement locatif à court terme, dans des tissus urbains anciens. Et finalement très peu de monde se soucie d’éradiquer l’habitat indigne. Le droit de propriété est inviolable et sacré en France, ce qui représente un frein.
Comment les collectivités locales peuvent-elles agir ?
Elles obtiennent de bons résultats quand elles recourent aux outils incitatifs dotés de subventions que sont les opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH). Les outils coercitifs que sont les arrêtés d’insalubrité et de péril[…]
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