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Faute d’installation des conseils municipaux du fait de la crise du coronavirus, les nouveaux élus regardent les maires battus au premier tour gérer les affaires de la commune.
Frustration. Le mot revient invariablement dans la bouche de ces drôles de vainqueurs. Le 15 mars, ces candidats aux municipales l’ont emporté dès le premier tour sur des maires sortants. La joie est vite retombée. « Le dimanche soir, on n’a pas fêté notre victoire à cause du coronavirus. Chacun est resté confiné chez soi », raconte Isabelle Guillame, élue à Ornans (Doubs, 4357 hab.) à la tête d’une liste divers-gauche. Au lendemain du scrutin, elle a bien rencontré le maire pendant trente minutes à l’hôtel de ville et échangé avec le directeur général des services (DGS) pour préparer l’installation du conseil municipal, prévue le samedi 21 mars.
Mais, le 19 mars, devant l’accélération de la pandémie, le Premier ministre Edouard Philippe a préféré reporter ces séances partout en France. Les municipalités en place le demeureront jusqu’à la mi-mai au moins. « On a appris la nouvelle par les médias. Je m’attendais à recevoir un courrier officiel ou un appel de la mairie », regrette Gilbert Doucet, victorieux avec 58 % des voix à Saint-Vaast-la-Hougue (Manche, 1828 hab.).
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