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Mobilités : « trop d’actions éparses dans les zones rurales, non reliées entre elles »

Nathalie Da Cruz
Mobilités : « trop d’actions éparses dans les zones rurales, non reliées entre elles »

Marie Huyghe, docteure en urbanisme et consultante en mobilité

© J.P. Corbellini, MSH Centre Val de Loire

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Docteure en urbanisme et consultante en mobilité, Marie Huyghe déplore le manque de coordination des zones rurales pour mailler leur territoires en solutions de mobilités. Mais également des moyens financiers et humains insuffisants à disposition des collectivités.

Comment déployer des services de mobilité efficients et accessibles dans les zones peu denses ?

Premier constat : il n’existe pas de solution miracle. Il faut aller vers un bouquet d’offres de mobilité, développer différents services, chacun ayant son domaine de pertinence : l’un pour les horaires, l’autre pour différents types de voyageurs, etc. Mais cela ne suffit pas : il importe aussi de déployer de nouvelles infrastructures (voies cyclables, espaces multimodaux...) et de diffuser l’information auprès des habitants.

Qu’avez-vous observé sur le terrain ?

J’ai remarqué nombre d’actions éparses dans les zones rurales, non reliées entre elles. Il n’y a pas de ressources humaines ni financières dédiées. Or, cela est indispensable pour bâtir une stratégie globale. C’est un travail gigantesque. Le système automobile est hyper simple en comparaison. On demande aux collectivités et aux usagers de passer à un dispositif bien plus complexe. Il y a un défaut de[…]

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