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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéLors du premier tour de l’élection présidentielle, ce dimanche 10 avril, plus qu’un quart des électeurs (26,1%) ont fait le choix de rester chez eux. Une abstention encore élevée mais « contenue » selon Jean-Yves Dormagen, professeur de Sciences politiques et à la tête de « Cluster 17 », laboratoire d’étude de l’opinion. Quant au second tour, il demeure sous la menace d’une forte abstention, de nature différente entre celle qui pourrait faire perdre des voix au président sortant et celle défavorable à la candidate du Rassemblement national.
Comment analyser cette forte abstention (26,1%) au premier tour de l’élection présidentielle ?
Jean-Yves Dormagen : Le paradoxe, c'est qu'on est sur une abstention qui est la seconde plus élevée de toute l'histoire électorale concernant une élection présidentielle [ndlr : le record est celui du premier tour de 2002 avec 28,4% d’abstention] et on est presque surpris qu'elle ne soit pas plus haute ! Nous avons à la fois une abstention très élevée pour un premier tour et une abstention contenue. En effet, l'abstention augmente depuis 2007 à tous les premiers tours d’élection résidentielle donc il y a bien une sorte d'abstention progressive, en augmentation continue. Mais, au regard des taux[…]
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