VallsRadicalisation24102016
© Ministère de la Ville
Très attendues par les acteurs de terrain, les rencontres nationales des territoires mobilisés contre la radicalisation étaient organisées le 24 octobre par le ministère de l’Intérieur. Bernard Cazeneuve et Manuel Valls ont tenu à affirmer le rôle primordial des collectivités territoriales dans la lutte contre ce phénomène.
Chacun a tenu son rôle lors ce rendez-vous promis le 9 mai dernier dans le cadre du Plan d’action contre la radicalisation et le terrorisme (PART). Le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve ont rappelé les dispositifs au service des territoires tandis que l’Association des départements de France et l’Association des maires de France ont regretté le manque de communication entre services judiciaires et partenaires de terrain.
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A noter qu’au Sénat, la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales a engagé ses travaux sur le rôle de ces dernières face à la radicalisation par l’audition le 13 octobre dernier, de Muriel Domenach, nouvelle Secrétaire générale du Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation (CIPDR). « Nombre d’élus s’interrogent encore à la fois sur les contours de la notion de radicalisation, sur les mesures à prendre pour y faire face et sur les modalités précises et concrètes du partenariat qui peut être engagé avec les services de l’Etat », souligne la délégation pour justifier son engagement sur ce sujet.
Des bonnes pratiques à diffuser d'urgence
"On ne part pas de rien sur l'association des collectivités au dispositif de prévention de la radicalisation. Selon un questionnaire adressé aux préfectures, sur 45 réponses reçues, 42 préfectures ont rédigé un protocole opérationnel d'échange d'informations. Dans 88 départements, le conseil départemental est représenté au sein de la cellule ((Ces cellules recoupent les dispositifs de détection,auprès des préfets, des individus radicaliés et les dispositifs de prévention et d'accompagnement des familles)) mise en place. Selon les préfectures, la présence des communes et des EPCI est jugée active dans 27 départements sur 34 », a pour sa part témoigné la secrétaire générale du CIPDR. "Le degré d'association des collectivités est important. Elles sont la cheville ouvrière du dispositif de prévention et d'accompagnement des familles, car elles les aiguillent vers des référents et des structures de prise en charge", a-t-elle ajouté.
Avec l’objectif de « dégager les bonnes pratiques utiles aux collectivités », les sénateurs de la délégation Jean-Marie Bockel (UDI-UC), et Luc Carvounas (PS) projettent plusieurs tables rondes et déplacements, notamment au Centre d'action et de prévention contre la radicalisation des individus (CAPRI) de Bordeaux, préalables à la rédaction d’un rapport d’information.
martin - 07/11/2016 11h:38
il faut + de postes d'éducateurs spécialisés
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