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Lutte contre la pauvreté : la solidarité ne peut s’organiser sans l’Etat central

Rouja Lazarova
Lutte contre la pauvreté : la solidarité ne peut s’organiser sans l’Etat central

Pauvreté, distribution alimentaire

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le Courrier des Maires - édition Abonné

Alors que la vague de pauvreté s’amplifie de jour en jour, élus et acteurs associatifs tentent d’y faire face, dans l’urgence. Et déplorent les carences de l’Etat, qui ne jouerait pas suffisamment son rôle d’animateur.

«L'activité de mon centre d’action sociale a presque doublé comparé à l’an dernier», s’alarme Arnaud Decagny, maire (DVD) de Maubeuge. Même constat du côté de Mulhouse (lire page suivante) et de Grenoble, où l’adjoint au maire (EELV) chargé de la coordination de l’action sociale, Nicolas Kada, précise que «ce n’est pas un tsunami, c’est une précarité qui augmente lentement, mais sûrement, avec de nouveaux publics auxquels il faut s’adapter». Un constat partagé dans les départements de Gironde et d’Indre-et-Loire, où le nombre de bénéficiaires du revenu de solidarité active a crû respectivement de 12,8% et 13 % en 2020.
Face au choc de pauvreté qui se profile, Etat, collectivités et associations devront se serrer les coudes. Parce que les transferts de compétences ont fait perdre une bonne partie de leurs capacités d’intervention aux directions départementales de l’Etat en charge de la cohésion sociale. Et les conventions signées entre préfets et présidents de département dans le cadre[…]

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