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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéMal identifié et desservi par un titre qui ne reflète pas la diversité de son travail, la ou le secrétaire de mairie souffre aussi d’un salaire peu attractif. Les sénateurs réclament pour eux une formation adaptée, un changement d’indice ainsi qu'une prime de responsabilité. Revue de détail.
Secrétaire de mairie, ce maillon incontournable, qui porte si mal son nom, subit un déficit d’identification et d’attractivité. On l’imagine rédigeant la correspondance du maire, alors que, selon la taille de la collectivité, il peut aussi bien gérer l’état-civil que la gestion du personnel, le recensement, l’accueil téléphonique, l’établissement du budget, la gestion du cimetière, le suivi des marchés publics, voire plus encore. Ils sont 23 000 en France – et occupent 29 600 postes en tenant compte des temps partiels et employeurs multiples –, dont 90 % de femmes, avec près de 2 000 postes vacants. En outre, 50 % de ces hommes et femmes sont à remplacer pour cause de départ à la retraite durant la prochaine décennie, puisque 25 % des actuels ont plus de 58 ans.
Face au problème appelé donc à empirer, toutes les fées se penchent sur le berceau de la reconnaissance due à un talent sur lesquels tous les maires se reposent. Jeudi 1er[…]
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