Invisibles
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéInvisibilisés, des élus d’opposition constatent que les majorités ont souvent trouvé l’opportunité de se passer d’eux durant ces huit à dix premiers mois de mandat. Et réclament aux exécutifs locaux d'être davantage impliqués, malgré les restrictions dues au contexte sanitaire.
L'enjeu
La crise sanitaire affecte la vie publique et ceux qui y prennent part. Or, plus que les représentants de la majorité, les élus minoritaires ont un besoin de visibilité, surtout en début de mandat, afin de prendre leurs marques, de se saisir des dossiers et de tisser du lien avec les citoyens et acteurs locaux. L’enjeu est d’autant plus important qu’ils sont élus pour la première fois. Certes, les conseils municipaux leur permettent de s’exprimer en présentiel ou en visioconférence. Mais en l’absence de public, et avec une caméra qui se tourne rarement vers eux, quand le maire n’a pas tout simplement décidé qu’elle serait fixe, il n’est pas facile d’être visible. De plus, quand des quotas d’élus autorisés à assister aux conseils municipaux en présentiel sont fixés, l’exécutif peut réduire au strict minimum la représentation des minorités. Elles peuvent même passer, tout simplement, à la trappe sous couvert de la jauge à ne[…]
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