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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéUne élection en cache beaucoup d’autres… Après le second tour de la présidentielle, les 577 membres du Palais-Bourbon n'ont d’yeux que pour les législatives. Et ce à l’issue d’une mandature où les députés ont été régulièrement dépeints comme « hors-sol », déconnectés des préoccupations locales… A raison ? Maître de conférences en sciences politiques à l'université Gustave-Eiffel, le politologue Laurent Godmer décrypte les ressorts de ce glissement et explore les opportunités à même de refaire du député un élu un tant soit peu «local ».
Qu’est-ce qui a fragilisé l’ancrage local des députés sur le quinquennat écoulé ?
La concomitance entre un évènement historique prévu, la fin du cumul possible entre mandat parlementaire et du mandat mayoral - un cumul très structurant autant sous la Ve République que sous les deux précédentes-, et une deuxième révolution, historique : la révolution macroniste, avec le plus fort taux de renouvellement, même plus fort qu’en 1958. Cela a déstabilisé les schémas classiques du bastion, du fief, qui voyait un député ou un sénateur avoir aussi un pied aussi dans la politique locale.
La plupart des députés de la mandature qui s’achève étaient nouveaux, et cela n’est pas uniquement le fait de[…]
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