Le portrait du chef de l'Etat décroché du mur de la salle de conseil municipal
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéSurprise le 16 septembre, quand le tribunal de Lyon a relaxé deux militants écologistes qui avaient dérobé en mairie le portrait du chef de l'Etat pour protester contre l’inaction de l’Etat face au changement climatique. « Un motif légitime » selon le juge, à rebours des jugements prononcés jusqu’alors s’agissant d’autres décrochages dans plusieurs mairies de l’Hexagone.
Un « geste manifestement pacifique », tout juste un « trouble à l’ordre public très modéré » justifié par un « motif légitime » : c’est en ces termes que le juge du tribunal correctionnel de Lyon a qualifié le décrochage et la subtilisation par deux militants écologistes, le 21 février dernier, du portrait d’Emmanuel Macron qui ornait la mairie du 2e arrondissement de Lyon. Il a ainsi relaxé les deux « décrocheurs » qui souhaitaient, de cette façon, protester contre l’action de l’Etat, qu’ils jugent insuffisante, dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Un jugement qui a surpris, alors que les deux activistes risquaient jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende, quand bien même le parquet lyonnais n’avait requis « que » 500 euros, avec sursis. Mais le juge unique de Lyon a pris soin de détailler son interprétation des faits,[…]
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