Tirelire brisée
© Adobe/Sven Hoppe
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Les élus locaux se disent dubitatifs face à des budgets jugés trop faibles, qui ne permettront pas d’atteindre les objectifs ambitieux de réduction des inégalités d’accès aux modes d’accueil collectif.
En juillet 2018, l’Etat et la branche famille ont signé une nouvelle convention d’objectifs et de gestion (COG) pour les cinq prochaines années, tandis que les grandes lignes du plan pauvreté commençaient à se dessiner. Après les discours du gouvernement sur la nécessité d’investir dès la prime enfance, est donc venu le temps de la réalité budgétaire. Fini l’opulence des années passées.
Place au réalisme. L’objectif de créations de places de 2018 à 2022 en établissement d’accueil du jeune enfant (EAJE) est tombé à trente mille, contre cent mille sur la période passée. De deux milliards d’euros d’augmentation sur la précédente convention, le Fnas n’augmentera cette fois-ci que de 2 % par an, soit 600 millions d’euros en tout. Un budget qui, selon le Haut Conseil de la famille de l’enfance et de l’âge (voir entretien p. 30), suffirait tout juste à compenser l’augmentation mécanique des charges de fonctionnement des structures existantes…
Familles précaires. Cette baisse n’empêche pas l’Etat de camper[…]
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