Vanina Hallab du Forum français pour la sécurité urbaine (à gauche) a insisté sur les "capacités de résistance" des collectivités face à la criminalité organisée.
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéIl n’est pas rare que la sociologie ou le tissu urbain des métropoles comme des villes petites et moyennes en porte la trace : la criminalité organisée a pignon sur rue, en France. Les Assises de la sécurité des territoires, organisées les 30 et 31 mai à Bordeaux par le FFSU, ont mis l’accent sur ces enjeux – blanchiment d’argent, trafics d’êtres humains – encore peu investis par les communes. Les élus et techniciens ont fait le constat d’un manque de moyens réglementaires, limitant leurs marges de manœuvres.
Des « Rues du gras », comme les appelle Sarah Misslin, adjointe au maire (PCF) d’Ivry-sur-Seine en charge de la tranquillité publique et de la prévention de la délinquance, il en existe un peu partout en France. Ces rues où les kebabs et les « crousti poulet » se suivent et se ressemblent, cachant souvent une « lessiveuse », c’est-à-dire un moyen de blanchir de l’argent. Des commerces de façade qui peuvent aussi être des bars à chicha ou des « coiffeurs-barbiers à 5 € ». Dissimulant trafics de drogue, d’armes ou d’êtres humains, ils font partie d’une criminalité organisée contre laquelle les collectivités ont, contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, « des capacités de[…]
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