Charles Stépanoff, anthropologue, auteur de « L’animal et la mort »
© A. Stépanoff
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéLe 9 janvier, le gouvernement présentait son plan sur la sécurité à la chasse qui peinait à convaincre, notamment du fait de l’abandon de l’idée d’un jour hebdomadaire sans chasse. Le Courrier des maires a recueilli la réaction de Charles Stépanoff, anthropologue, directeur d’études à l’EHESS et auteur de « L’animal et la mort » sur l’utilité de ce plan. Et, plus globalement, sur les conflits d’usage de l’espace rural et la position des élus locaux sur cette matière... sensible.
Le plan chasse du gouvernement propose notamment de mettre en place une application sur téléphone portable pour géolocaliser les chasseurs et interdire la pratique sous emprise de l’alcool. Qu’en pensez-vous ?
Ce qui rassure surtout, c’est de se connaître. Or, le principal problème aujourd’hui, c’est qu’on ne se parle plus, il n’y a plus d’échanges. Sur un même territoire, les populations se côtoient, mais s’ignorent. L’application proposée par le gouvernement est vraiment un pis-aller. Ce ne peut pas remplacer un réel échange communautaire, via des réunions publiques par exemple. Et sur ce sujet, les élus locaux ont un rôle important à jouer.
Ces élus locaux se retrouvent souvent pris au milieu de ces conflits. C’est le cas à Laillé, en[…]
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