Les premières réactions des associations d'élus au nouveau cadre fixé par le gouvernement pour la politique de la ville s'avèrent globalement positives.
Parmi les 27 décisions prises par le Comité interministériel des villes réuni le 19 février 2013 sous la présidence du Premier ministre figurent la limitation du nombre des quartiers prioritaires à 1 000, la création d’un contrat de ville unique dont les intercommunalités seront les chefs de file, une meilleure application du droit commun, lancement d’un plan de rénovation urbaine de deuxième génération (PNRU2) et la volonté de voir les associations d'habitants coproduire la politique de la ville.
AMVBF, AdCF, AMGVF : leurs réactions
L’association Ville et Banlieue (AMVBF) apprécie le fléchage vers les banlieues d’un certain nombre de dispositifs et souligne « le travail remarquable » mené par le ministre de la Ville, François Lamy.
L’Assemblée des communautés de France (AdCF) « se félicite des orientations retenues par le gouvernement ». « Dès 2014, les communautés porteront l’élaboration et la mise en œuvre d’un contrat unique Etat-communauté-communes », annonce-t-elle.
L’Association des maires de grandes villes de France (AMGVF) salue « de bonnes intentions » mais souhaite plus de précisions sur les conditions financières du PNRU2. Pour Ville et Banlieue, « le montant de la DDU, de la DSU, de la péréquation ainsi que celui alloué à l’indispensable ANRU II seront les concrétisations indispensables à la volonté affichée du gouvernement ».