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« Les acteurs privés de la smart city ne se soucient pas des réalités du terrain »

Olivier Schneid
« Les acteurs privés de la smart city ne se soucient pas des réalités du terrain »

Cécile Maisonneuve, présidente de la Fabrique de la Cité

© A. Weber / Le Courrier

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le Courrier des Maires - édition Abonné

Réguler les acteurs privés du numérique pour les empêcher de « s'imposer comme des substituts à l'action publique », tel est le message de la présidente de la Fabrique de la Cité - think tank créé à l'initiative du groupe Vinci -, Cécile Maisonneuve, à l'adresse des pouvoirs publics et élus locaux. L'accession à la tête des communes de « profils plus sensibilisés » à ces sujets pourrait rééquilibrer la relation, anticipe-t-elle. En misant aussi sur la participation citoyenne pour ne pas s'orienter vers un monde où la donnée serait toute-puissante.

La smart city, très présente dans le discours politique en 2014, a cédé la place à la transition écologique dans la campagne des municipales 2020. Le concept séduirait-il déjà moins les élus urbains ?

Cécile Maisonneuve : L'idée de smart city a conduit les villes à se projeter et se demander comment régler les grands problèmes urbains. Elle a joué un rôle, positif, de discours mobilisateur. Le techno-enthousiasme ambiant a toutefois perdu en intensité, certaines promesses n'ayant pas été tenues. Ainsi, en matière de circulation, dans bien des villes, la situation a empiré. Le numérique n'est pas seul en cause, mais il y a contribué. Il a ajouté des voitures et même vidé des[…]

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