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Si la présidentielle 2022 a de nouveau tutoyé des sommets dans l’abstention, les législatives de juin ne devraient guère faire mieux. D’abord parce qu’elles sont traditionnellement moins mobilisatrices que d’autres scrutins, et plus encore depuis 2002 et l’instauration du quinquennat. Explications en chiffres.
L’abstention aux législatives en hausse... depuis 50 ans
L’abstention aux législatives n’est pas nouvelle : elle croît continûment depuis 50 ans. En outre, elle est toujours supérieure à celle de la présidentielle. Mais un nouveau seuil a été franchi en 2002 avec l’instauration du quinquennat, qui a mené à l’inversion du calendrier électoral, plaçant les législatives juste après la présidentielle. Résultat : près de 20 points d’abstention supplémentaire entre les législatives 1997 et l’édition 2017.
Les municipales, des élections de mi-mandat présidentiel
Du fait de ces législatives « démonétisées », qui semblent vouées à donner une majorité au chef de l’Etat nouvellement élu, les municipales se retrouvent à jouer un rôle d’élection de mi-mandat avec une participation toujours plus élevée que les autres scrutins, à l’exception des municipales 2020 tenues à l’acmé de la crise[…]
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