Le retour des premiers de la classe sur leurs terres d’origines

Lycéens brillants ils ont quitté leurs villes et leurs villages pour poursuivre des études supérieures… Autrefois, ils seraient restés à Paris, Bruxelles ou Londres pour y faire carrière, mais avec le Covid, le retour des « cerveaux » dans leurs territoires d'origine s’est accéléré. Engagés dans la sphère publique, ils sont heureux de servir leur commune ou leur région tout en se préservant une belle qualité de vie. Zoom sur le parcours de trois d’entre eux, qui aimeraient servir de modèle à la jeunesse locale.

La mécanique immuable conduisant à une fuite des « cerveaux » vers les métropoles et les capitales européennes est-elle en train de se gripper ? Peut-être… Depuis quelques années, on assiste en effet au retour de nombreux diplômé(e)s dans leurs territoires d’origine.

C’est le cas par exemple de Nicolas Boblin, directeur des relations internationales dans la ville de Caen. Après un beau parcours universitaire (Sciences Po Rennes) et un Erasmus à Cardiff au Pays de Galles, le Caennais démarre sa carrière professionnelle « très orientée recherches » à Bruxelles, au cœur du réacteur européen. Lui qui se destinait à travailler à la Commission ou au Parlement européen fait finalement choix du retour au bercail. Alors[…]