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le Courrier des Maires - édition Abonné
Certains partis politiques font signer des « chartes » aux candidats aux législatives investis par leurs soins. Sous couvert du respect de certaines valeurs, ces documents – sans valeur juridique contraignante – permettent de s’arroger la loyauté des potentiels futurs représentants de la Nation. Une « discipline » de groupe peut-être nécessaire d’un strict point de vue politique mais qui peut aussi accélérer l’affaiblissement du Parlement et accentuer la crise démocratique. Anciens députés et chercheurs mettent en garde, à moins de trois semaines du premier tour des élections législatives 2022.
Va-t-on assister à l’élection, les 12 et 19 juin prochains, d’une nouvelle assemblée de députés « godillots » ? Cette critique qui avait déjà fleuri au cours de la précédente législature avec l’irruption aussi soudaine que massive des « Marcheurs » d’Emmanuel Macron n’est évidemment pas anodine, tant elle questionne la fonction et le rôle du Parlement dans le système démocratique français. Et si l’expression « godillots » fait explicitement référence aux 206 députés membres de l’UNR, le parti du général De Gaulle, ce n’est évidemment pas un hasard !
En 1958 tout comme en 2017, les futurs députés de la majorité[…]
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