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Le liège s’impose en douceur sur le terrain synthétique

Aurélien Hélias

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Le liège s’impose en douceur sur le terrain synthétique

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Pour son nouveau terrain de football synthétique, Tournefeuille a choisi le liège plutôt que du caoutchouc. Un enjeu de santé environnementale... La matière bénéficiait de peu de recul fin 2018 ; depuis, les acteurs sont rassurés.

Constat

A Tournefeuille en périphérie ouest de Toulouse, un habitant sur trois détient une licence dans l’une des 42 associations sportives de la ville. En termes d’équipements, avec cinq terrains à sa disposition, le club de football local - 700 licenciés - apparaissait plutôt bien doté. A l’exception toutefois des périodes automnales ou hivernales : intempéries obligent, les calendriers avaient tendance à se contracter, sous l’effet des arrêtés municipaux fixant l’impraticabilité des surfaces engazonnées. D’où ce projet, né en 2017, de sacrifier un terrain stabilisé plus ou moins délaissé, pour le transformer en un « synthé » flambant neuf.

Contexte

Ce type d’équipement requiert l’utilisation de granulats pour constituer une couche d’amortissement en surface. Longtemps, les fabricants ont proposé de façon systématique des granules issues de pneumatiques usagés, ainsi valorisés. En 2017, la survenue d’une polémique dans plusieurs pays, liée à un éventuel impact sur la santé et[…]

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