Valérie Cabanes, juriste en droit international humanitaire, cofondatrice de "Notre affaire à tous"
© J. Panconi / CC BY-SA 4.0
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le Courrier des Maires - édition Abonné
Faut-il accorder des droits à la nature, en plus du droit de l’environnement actuel ? Le sujet agite le monde des juristes de l’environnement. Certains jugent que ce droit n’est qu’un écran de fumée qui n’aura aucune application concrète, à l’image du récent préjudice écologique inapplicable dans les faits, de même que du délit de mise en danger de l’environnement de la loi « climat et résilience ». D’autres, dont Valérie Cabanes, juriste en droit international humanitaire experte auprès de la fondation « Stop écocide », sont de farouches défenseurs du droit de la nature. Entretien avec la cofondatrice de « Notre affaire à tous ».
Pourquoi soutenez-vous le mouvement des droits de la nature ?
De nombreux pays, comme la Colombie, l’Inde ou le Bangladesh, ont attribué la personnalité juridique à des écosystèmes - fleuves, forêts, etc. - afin de se doter d’un droit qui prévienne les dommages, plutôt qui ne les répare. Le droit n’est plus centré sur l’humain seul. Les enjeux climatiques nous poussent à adopter des liens de respect et d’interdépendance avec la nature et pas seulement un rapport utilitariste. Dans les Etats où la nature est sujet de droit, de nombreux écosystèmes ont gagné face à des projets industriels.
Pourquoi le[…]
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