Les incessantes innovations techniques ont précipité une véritable « course au progrès », dans les territoires urbains réceptacles de la mondialisation. Au point que les nouvelles technologies s’y soient imposées, ces cinquante dernières années, comme le moteur incontournable du développement économique mais aussi territorial. Dans « Altermétropolisation », Alexandre Grondeau explore les relations ambiguës entre progrès et villes – soulignant ses bénéfices indéniables, mais aussi ses « dommages collatéraux », le pendant social de cette compétition acharnée… et les alternatives naissant en réponse à ce modèle quasi hégémonique.
Le terme d’innovation a toujours joui d’une certaine côte de popularité en ville. Et pour cause : d'Athènes à Rome en passant par les premières cités mésopotamiennes, le progrès technique a longtemps été « mis au service du progrès social, et de l’amélioration des conditions de vie des citadins » analyse le géographe Alexandre Grondeau. L’invention de l’écriture ou la généralisation de l’imprimerie hier, puis l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dernièrement, ont été, successivement, sources de création d’emplois, de richesses, et plus[…]
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