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© JU RIOU 86
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le Courrier des Maires - édition Abonné
Conçu exclusivement pour les humains, l’éclairage nocturne perturbe gravement les cycles biologiques de la faune, et aussi de la flore, et contribue à sa disparition. Instaurer des trames noires peut y remédier en luttant contre la pollution lumineuse..
C’est une avancée indéniable : les pollutions de l’eau, de l’air et des sols sont désormais bien identifiées comme des problèmes majeurs pour la biodiversité. Des actions de préservation et de remise en état des continuités écologiques se sont ainsi déployées, notamment avec les trames vertes et bleues (TVB). Mais la vie la nuit est encore largement oubliée des politiques de biodiversité. La réflexion sur l’éclairage public a souvent été menée sous l’angle de l’économie d’énergie, mais encore très peu sur son impact sur la biodiversité. Pourtant, 30 % des vertébrés et 65 % des invertébrés sont nocturnes, en tout ou partie. En outre, le nombre de points lumineux continue d’augmenter : + 89 % entre 1992 et 2012, soit près de 11 millions en 2015 (chiffres ANCPEN).
« Les infrastructures terrestres et aquatiques éclairées représentent de véritables barrières pour la circulation des espèces et fragmentent les habitats. Les points lumineux artificiels ont un pouvoir soit[…]
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