David Lisnard et Emmanuel Macron
© Lafargue Raphael/ABC/Andia.fr
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéComment interpréter la campagne mouvementée, qui a porté David Lisnard (LR) à la tête de l'AMF alors que l'Elysée était soupçonnée de soutenir son challenger, Philippe Laurent ? Maître de conférences en sciences politiques à Rennes 2, Thomas Frinault replace la guerre de succession "féroce" qui s'est jouée à la tête de l'association faîtière du bloc local dans le contexte politique et institutionnel post-2017 : l'absence d'ancrage territorial du parti présidentiel, La République en Marche, et la fin - avec la quasi-interdiction du cumul des mandats - de la "République des maires". Ce politiste et sociologue décrypte également les jeux de concurrence intenses qui opposent les associations d'élus au pouvoir national mais aussi parfois entre elles.
Avez-vous été surpris par l’intensité de la guerre de succession pour la présidence de l’AMF ?
Le renouvellement des instances de l’Association des maires de France s’est toujours fait, historiquement, de manière assez feutrée. On aurait pu s’attendre à ce que François Baroin passe le relais de manière consensuelle à Philippe Laurent – légitime de par son investissement à l’AMF comme d’autres associations et instances impliquées dans les affaires locales. Mais ça,[…]
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