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Mauvaise élève de l'accompagnement et de la détection de la perte d’autonomie, la France relèvera-t-elle le niveau du maintien à domicile ? Quid, alors, du rôle de l’échelon communal dans une politique nationale de prévention rénovée ?
Au cours de sa carrière hospitalière, Gilbert Hangard, désormais adjoint au maire chargé de la santé à Albi (Tarn, 49 500 hab.), a acquis une conviction : « La vieillesse est bien souvent le résumé de la vie que l’on a vécue avant. » Affection neuro-cardio-vasculaire, cancers, diabète : nombre de maladies mal dépistées tout au long de la vie font des ravages en cascade chez les seniors. Doté lui aussi d’une double casquette, Chérif Héroum, adjoint au maire chargé de la santé et des seniors à Montélimar et neurologue de métier, acquiesce : « On entend souvent qu’on vit beaucoup plus longtemps en France que dans les autres pays de l’OCDE. On dit un peu moins que le taux de vie en bonne santé diminue après 70 ou 80 ans. C’est le médecin qui parle, là : on a une très mauvaise politique de santé publique sur la prévention, de la naissance au grand âge, en plus de notre système d’accompagnement et de prise en charge des seniors pas franchement optimal. On aurait besoin d’outils comme une[…]
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