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L'insee a dévoilé le 27 décembre les nouveaux chiffres de la population française, millésimés 2015, commune par commune. Baisse du nombre de communes, croissance démographique liée aux excédents naturels entre 2010 et 2015 plus importante dans les pôles urbanisés, attractivité migratoire des départements du Sud et de l’Ouest, bilan migratoire déficitaire à Paris... Ce qu'il faut retenir.
66,19 millions d’habitants au 1er janvier 2015 (hors Mayotte), soit une augmentation de 0,5 % par an depuis 2010.
35 399 communes en France en 2017. La baisse devrait se poursuivre dans les mois qui viennent avec la création régulière de communes nouvelles, dont plusieurs ont été officialisées au journal officiel en décembre dernier.
261 communes ont moins de 30 habitants.
1 habitant sur 5 vit dans l'une des 100 communes les plus peuplées.
75 départements ont une population qui augmente entre 2010 et 2015, principalement dans le Sud et l’Ouest du pays. La croissance démographique sur les côtes méditerranéennes fléchit.
25 départements sont en solde naturel négatif, ceux situés « dans le centre et du quart sud-ouest du territoire, où la population est plus âgée, le nombre de décès est supérieur à celui des naissances » et « dépourvus de grands pôles urbaines », relève l’Insee : la Creuse (- 0,8 % par an), la Nièvre et le Cantal (- 0,5 %) sont les plus touchés par ce déclin démographique.
10 départements ou territoires d’outre-mer ont un solde naturel positif supérieur à +0,8 % de population annuelle : les trois départements de la petite couronne parisienne (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine) comme de la grande couronne (Seine-et-Marne, Val-d’Oise, Essonne, Yvelines), le Rhône (dont la métropole de Lyon), la Réunion et la Guyane.
39 départements voient le taux global d’évolution de leur population égal ou supérieur à la moyenne nationale, contre 53 entre 1990 et 2010. « La population croît le plus fortement en Guyane, en Auvergne-Rhône-Alpes, sur la façade atlantique, en Occitanie, en Île-de-France et en Corse, notamment dans les départements alliant attractivité et dynamisme naturel », observe l’Insee.
27 départements voient leur population en baisse de 2010 à 2015, « localisés sur une diagonale allant des Ardennes au Massif central. Pour ceux situés au sud de la Loire, les excédents migratoires sont insuffisants pour compenser le solde naturel défavorable, héritage d’une structure démographique âgée. Au Nord-Est, les anciens bastions industriels souffrent, à l’inverse, d’un déficit migratoire de moins en moins atténué par leur excédent naturel », décrypte l’Insee.
32 départements ont un solde migratoire négatif, principalement dans le Nord de la France, l’Est et en en petite couronne parisienne.
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