Inondation, crue
© Adobe
Pour lire l'intégralité de cet article,
abonnez-vous au Courrier des Maires - édition Abonné
Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéPour gérer les eaux pluviales, des alternatives au « tout-tuyau » existent. Ces « solutions fondées sur la nature » conjuguent résilience et respect de l’environnement. Elles sont appelées à se développer, comme à Bully (Rhône).
Objectifs
Le projet de Bully (Rhône) s’inscrit dans le cadre d’une réflexion globale sur l’assainissement du bourg, suite à une mise en demeure préfectorale pour non-conformité en 2008. Après avoir séparé les eaux pluviales des eaux usées, puis raccordé les eaux usées à la station d’épuration de l’Arbresle, la commune et le syndicat intercommunal d’assainissement du bassin de l’Arbresle (Siaba) ont mis en place un système de gestion intégrée des eaux pluviales.
« La commune n’avait pas d’obligation réglementaire sur ce sujet. Elle a fait le choix d’une solution fondée sur la nature, plutôt que de construire des bassins en béton », explique Clément Soutrenon, technicien « eaux pluviales » au Siaba. Le projet répond à un enjeu de protection contre les inondations identifié dans le plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la Brévenne et de la Turdine. L’ouvrage est prévu pour tamponner une pluie de période de retour 30 ans. Il permet aussi de développer la[…]
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous
Déjà abonné ?
Besoin d’aide pour vous connecter ?
Contactez-nous au +33 1 79 06 70 00 (du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30)
ou à l’adresse suivante : abonnement@groupemoniteur.fr
DENISE laurent - 24/09/2020 11h:46
Depuis la sécheresse de 2019, la seule réserve collinaire construite (lac de Caussade) a entrainé deux ans de prisons fermes pour les responsables du projet, alors que si tout le monde avait le bon sens de faire de faire comme les agriculteurs, des réserves d'eau l'hiver (particuliers, villes, industriels, etc ...) pour épargner les nappes phréatiques l'été on ne parlerait jamais de sécheresse ! Pendant des millénaires les humains ont construit pour retenir l'eau douce sur les continents, il aura fallu quelques années à l'administration pour détruire le réseau hydrologique français au nom d'une continuité écologique qui n'existe plus puisque le résultat est conforme au plan d’actions : les rivières sont ravagées par des crues de plus en plus fortes et les poissons migrateurs vont apprendre à marcher pour remonter les rivières sèches l’été.. Tous les ans les indemnités sécheresses et inondations nous coutent des milliards (sans parler des vies humaines ... ) alors qu'avec quelques millions on résoudrait en même temps les deux problèmes. Sans oublier l'énergie propre que peut fournir une turbine associée à une retenue, en France nous avons largement de quoi doubler notre production hydroélectrique !On peut agir très vite puisque toutes les lois existent déjà, il suffit juste de les faire appliquer aux collectivités : tous les rejets (pluies et eaux usées) doivent être traités et infiltrés pour ne pas perturber le cycle de rechargement des nappes phréatiques, et quand les infiltrations ne sont pas possibles l'eau doit être recyclée pour des usages non domestiques comme l'arrosage. Les rivières sont le drainage naturel des sols et elles sont caractérisées uniquement par leurs sources, tous les apports supplémentaires (ruissellements, fossés et rejets de station d'épuration) amplifient le drainage naturel donc assèchent les nappes phréatiques et polluent. Contrairement aux idées reçues l'irrigation n'assèche pas les nappes phréatiques puisqu'elle contribue à l'alimentation du cycle, c'est au contraire le manque de végétation en été (après les moissons) qui coupe le cycle de l'eau ! Les villes ont enfin compris l'intérêt de la végétalisation mais il faut la généraliser partout en faisant des réserves d'eau l'hiver.https://www.mediaterre.org/actu,20200810121408,1.html
Répondre au commentaire | Signaler un abus