Chaque collectivité peut faire contribuer les citoyens à ses décisions par le biais d’instances de consultation. Une pratique qui demande de l’organisation et une bonne dose de motivation de la part des élus, adjoints en première ligne.
« La démocratie participative est aujourd’hui le seul moyen de légitimer nos décisions et de leur donner du sens », estime Thomas Scuderi, adjoint chargé de la démocratie participative et de la citoyenneté de Metz. Comme lui, bon nombre d’élus locaux voient dans cette nouvelle forme de gouvernance un remède aux maux de la démocratie représentative. Reste à trouver comment se mettre en ordre de marche pour tirer réellement parti de la contribution citoyenne.
Charte d’engagement
Première étape : créer une délégation « démocratie participative » et la confier à un élu particulièrement motivé. Car « l’exercice prend du temps et est parfois décourageant », reconnaît Raymonde Penoy-Le Picard, adjointe au maire de Saint-Avé, chargée de la culture et de la démocratie de proximité. « Je suis farouchement convaincu de la place des citoyens dans le débat public », assure de son côté l’adjoint messin. Et l’élu à la démocratie participative doit aussi être convaincant. « Ce[…]
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous
Déjà abonné ?
Besoin d’aide pour vous connecter ?
Contactez-nous au +33 1 79 06 70 00 (du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30)
ou à l’adresse suivante : abonnement@groupemoniteur.fr