Jean-Marc Offner, président du conseil stratégique de l’Ecole urbaine de Sciences-Po
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéEt si le confinement lié au Covid-19 nous poussait à réexaminer l’organisation de nos grandes villes et de leurs mobilités ? C’est le difficile exercice de prospective auquel nous avons soumis l’urbaniste Jean-Marc Offner, déjà très critique à l’égard de certains dogmes régissant l’urbanisme... Entretien avec le président du conseil stratégique de l’Ecole urbaine de Sciences-Po.
L’exode des citadins juste avant le confinement révèle-t-il un cadre de vie urbain de moins en moins apprécié de ses habitants ?
Il faut se méfier d’un moment très spécifique qui ferait tirer des plans sur la comète. L’urbanisme, c’est une question de compromis : entre la proximité et la mobilité, entre ce qu’on trouve en bas de chez soi et plus loin, entre d’un côté la densité, voire la promiscuité et, de l’autre, la dispersion et le luxe de l’espace, « luxe » dans lequel réside d’ailleurs le succès du périurbain. Il y a encore un discours sur les habitants du périurbain qui auraient été chassés des villes alors que la plupart sont contents, c’est leur compromis à eux, leur rapport d’équilibre à la nature et à la citadinité. Les habitants des grandes métropoles assouvissent leur quête d’espace autrement, à travers[…]
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