La caducité des règles d’urbanisme contenues dans les règlements de lotissement

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5 commentaires

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Rémy PETIOT - 23/11/2015 12h:02

Article trop court et pas assez explicite sur la possibilité d'annuler des dispositions contractuelles par les textes en vigueur, ce que semblait induire l'article L111-5 devenu L111-5-1, mais quelle est la portée de cet article sur les documents antérieurs à son application ?

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clotilde - 03/09/2017 21h:02

reglementation de plus de 10 ans la parcelle doit être cloturée par un grillage pas de mur que fait on à ce jour un trottoir est il obligatoire sur le côté de la route

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sixfran - 27/01/2020 17h:09

j'ai fais construire un pavillon individuel sur un terrain viabilisé libre de constructeurs comme plusieurs personnes, un plu et un règlement de lotissement nous a été remis a l'époque et nous engageais a la tenu de ce règlement dont une close bien précise(la construction ne doit servir qu'a l'utilisation d'habitation principale sauf profession libérale) le plu ce termine mon voisin ouvre dans sont garage un salon de coiffure comme la voie communale ne fait que 3m de large j'ai toujours des véhicules stationner devant mon habitation(sur la zone de 1m qui est conçue comme voie de dégagement pour entrée dans nos propriétés non de stationnement espace faisant parti de la voie créer par la mairie du fait de l'étroitesse de la voie)j'ai du comme le règlement me l’obligeait installé une clôture et un portail je ne sais plus sortir mon véhicule du fait du stationnements des clients quel recours puis je avoir car pour lui la décennie du plu est passé le réglementent de lotissement n'est plus valable il me dit être en règle (la mairie ne sait pas me donner de réponse)

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MARTINEZ Marie-Eve - 07/02/2020 15h:20

Mon voisin a affiché un permis pour la construction d'un garage de 48,5 m2 dont le mur sera de 3 m de hauteur, dressé contre la murette mitoyenne sur toute le longueur du terrain masquant toute visibilité et le soleil. Cette construction annexe, non esthétique ne respecte nullement les 3,50 m de séparation obligatoire entre les constructions et les limites de chaque lot. Règle instaurée lors de la construction du Lotissement PRIVE de 29 lots depuis octobre 1977. La mairie n'a jamais voulu nous prendre en charge depuis 43 ans. Cette construction n'est pas conforme aux règles du lotissement dont nous payons les charges individuellement à notre Association Syndicale, depuis.

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Moumba - 24/05/2021 21h:08

Madame Martinezla mairie donne les permis en fonction du PLU seulement. Si votre voisin ne respecte pas le cahier des charges, même si sa construction est conforme au PLU (donc PC accordé) vous pouvez l'attaquer en justice au CIVIL (loi du code civil = Tribunal de grande instance ou judiciaire) pour non respect du contrat que represente le cahier des charges entre colotis, vous ne pourrez pas l'attaquer par contre au tribunal administratif (loi du code de l'urbanisme) pour on respect du PLU sauf si son mur ne respectaa pas non plus le PLU.Les mairies cherchent à construire à tout prix, les cahiers des charges les enquiquinent, ils ne voous aideront jamais, encore moins contre un électeur potentiel qui leur fait gagner de nouvelles taxes dans leur budget grâce à sa construction. Prenez un avocat spécialisé en droit de l'urbanisme et exposez lui votre dossier en n'oubliant pas : il y a d'un coté le droit de l'urbanisme (PU, mairie, administration) et de l'autre le droit civil (cahier des charges, obligations contractuelles dues entre voisins écrites dans le cahier des charges). Les mairies s'en moquent pas mal de nos droits, alors même que le maire est censé être le premier magistrat de la ville, leur devoir est de juger les permis en fonction du seul PLU, mais ils auraient ou vous l'expliquer et vous expliquer vos droits, ce qu'ils ne font jamais, laissant les conflits entre voisins se créent.

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La caducité des règles d’urbanisme contenues dans les règlements de lotissement

logement, urbanisme, HLM, logement social

© M. Kis

La réponse de France Charbonnel et Elina Asika, avocates à la cour, cabinet Seban et associés.

Le règlement d’un lotissement est-il valable indéfiniment ?

La loi n° 2014-366 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, dite loi Alur, du 24 mars 2014, a procédé à une modification des règles applicables aux documents du lotissement et, notamment, aux règlements de lotissement.

Il convient de préciser que la rédaction d’un règlement en lotissement n’est pas obligatoire. Toutefois, lorsqu’il existe, le règlement est susceptible de prévoir des règles pouvant figurer dans un document d’urbanisme, et alors de comporter des prescriptions d’urbanisme d’ordre général. Dans ce cas, il est joint à la demande de permis d’aménager et il est opposable au permis de construire.

Un double mécanisme de caducité

Confronté à cette situation, le législateur a prévu un double mécanisme de caducité des règles d’urbanisme contenues dans ces règlements de lotissements (nouvel article L.442-9, C. urb.).

Le premier mécanisme impose une caducité du règlement de lotissement au terme d’un délai de dix ans à compter de la délivrance du permis d’aménager, si à cette date le lotissement est couvert par un plan local d’urbanisme (PLU) ou un document d’urbanisme en tenant lieu.

Le second mécanisme concerne les lotissements autorisés il y a plus de dix ans. En effet, le nouveau texte prévoit la caducité automatique des règlements à la date d’entrée en vigueur de la loi Alur le 27 mars 2014, dans les lotissements :

  • se situant sur le territoire d’une commune couvert par un PLU ou un document d’urbanisme en tenant lieu (ces dispositions ne sont donc pas applicables dès lors que le lotissement est couvert par une carte communale ;
  • autorisés il y a plus de dix ans (ce qui exclu les lotissements antérieurs à 1924, lesquels ne faisaient pas l’objet d’une autorisation) ;
  • qui ne sont pas des lotissements-jardins.

En outre, la loi Alur a supprimé la possibilité, pour les colotis, de solliciter le maintien des règlements de lotissement, dans les conditions et selon les règles de majorité prévues aux articles R.442-22 et R.422-23 du Code de l’urbanisme.

Ainsi, depuis le 27 mars 2014, toutes les règles d’urbanisme des lotissements approuvés il y a plus de dix ans dans les communes dotées d’un PLU sont devenues systématiquement caduques en dépit du fait qu’elles auraient été volontairement maintenues par les colotis.

Quid des cahiers des charges ?

Désormais, les règlements ne sont donc plus indéfiniment valables et opposables aux colotis ainsi qu’à l’administration. Toutefois, il faut préciser que des cahiers des charges, contenant parfois des règles d’urbanisme, peuvent également régir les lotissements. Or, leurs règles de caducité diffèrent sur certains aspects de celles des règlements, et ils sont donc susceptibles de demeurer applicables et opposables alors même que les règlements de lotissement ne seraient plus valables.

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