Six à sept fois plus nombreux à faire valoir leurs droits à la retraite en année électorale, les élus – battus aux élections ou ne se représentant pas – doivent s’assurer d’un dossier mis à jour pour bénéficier dans les meilleures conditions de leurs droits à la retraite, rappelle l’Ircantec. D’où une rubrique désormais dédiée sur le site de l’Institution de retraite complémentaire.
Sur près de 200 000 élus locaux affiliés à l’Ircantec, 35 000 devraient liquider leurs droits à la suite des municipales des 23 et 30 mars, soit six à sept fois plus qu’au cours d’une année hors période électorale.
Un constat qui pousse aujourd’hui l’Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’État et des collectivités publiques à créer, sur son site Internet, une rubrique dédiée aux élus et aux collectivités locales.
« A partir de celle-ci, les élus peuvent accéder aux informations sur leur carrière et, le cas échéant, sur leur retraite. Les collectivités peuvent aussi y effectuer les mises à jour de leurs informations, éditer les documents utiles et accompagner les élus dans leurs démarches », plaide l’Institut.
A travers cette initiative, l’Ircantec souhaite inciter « les collectivités à vérifier les comptes individuels retraite de leurs élus », et que ces derniers mettent à jour le plus tôt possible leur dossier, « parfois complexe car ils ont souvent eu plusieurs phases de carrière ».
Eviter toute rupture de revenus
L’intérêt pour les édiles, sur le point de laisser derrière leur mandat électif, est aussi de s’assurer « qu’il n’y ait pas de rupture dans leurs revenus au moment du passage d’indemnités en tant qu’élu à celles de retraité », selon l’institut. Lequel y trouve également son compte en évitant, le jour où les anciens élus déclenchent leurs droits à la retraite, d’avoir à reprendre le dossier de chacun à zéro.
Pour mémoire, tout élu percevant une indemnité de fonction bénéficie du régime de retraite de l’Ircantec, dont la cotisation est prélevée automatiquement sur le montant de l’indemnité de fonction. S’y ajoute la possibilité, décidée librement par les élus communaux, d’adhérer au régime de retraite par rente, financée pour moitié par l’élu sur le montant de ses indemnités et pour moitié par la collectivité. Au nouvel élu de déterminer aussi le montant de ses cotisations, dans le respect du taux plafond de 8 %.
DURAIL - 14/04/2014 10h:52
Bonjour Dans ces rubrique, ils est surtout question des grandes agglomérations. Je suis dans un petit village rurale au cœur de la BEAUCE, de moins de 1000 habitants. Là les conseils municipaux, ressemblent surtout à des conseils de familles Principalement issues du monde agricole. Et ça reste le domaine des arrangements et du copinage. Aucun renouvellement, souvent le maire reste pour plusieurs décennies, et est trop souvent remplacé par un fils ou un neveu. Pour les élections les jeux sont déjà pipés avant même le dépôt des candidatures. Pour les conseillers, c'est renouvelé en famille, fils, neveu, cousins, ou épouse. Maintenant, c'est devenu des démocratie en forme d'héritage, le droit de se présenter pour une personne extérieur au sérail, n'est, que théorique. Pour ceux, qui ont un employeur local, c'est aussi les pressions au travail, souvent les patrons locaux sont apparentés au élus et notables locaux. Un solution, c'est la limitation du renouvellement des mandats. Cordialement DURAIL
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