Un mois après sa nomination, lors de l'annonce du gouvernement "Ayrault II" le 21 juin 2012, la ministre déléguée chargée de la Décentralisation connaît désormais sa feuille de route, avec la publication du décret précisant ses attributions.
[caption id="attachment_4610" align="aligncenter" width="380" caption="Anne-Marie Escoffier traitera, en particulier, des questions relevant des collectivités territoriales - © AFP"][/caption]
Suivant ce décret précisant ses attributions, Anne-Marie Escoffier traitera ainsi, par délégation de sa ministre de tutelle Marylise Lebranchu (Réforme de l'Etat, décentralisation et fonction publique), "des questions relevant des collectivités territoriales".
A ce titre, l'ancienne sénatrice participe à la préparation et à la mise en œuvre "de la politique de renforcement des responsabilités locales" et devra proposer "les mesures propres à faciliter l'exercice de leurs compétences par les collectivités territoriales, s'agissant en particulier des modalités de leur financement".
Le cabinet établi
On connaît également une grande partie de l'équipe de la ministre déléguée.
- Laurent Olléon est nommé directeur du cabinet
- François-Claude Plaisant hérite du poste de chef de cabinet et de conseiller de la ministre
Le cabinet d'Anne-Marie Escoffier comporte aujourd'hui 6 autres membres, tous conseillers techniques :
- Maximilien Mézard, affaires juridiques et institutions
- Edith Alauzet, affaires réservées
- Emmanuelle Bertrand, relations avec le Parlement
- Sophie Rimeu, conseillère juridique
- Raphaël Schmidt, financement bancaire des collectivités territoriales
- et Julien Robineau, fiscalité locale et concours financiers de l'Etat aux collectivités
L'équipe ministérielle devrait rapidement s'atteler au projet de suppression du conseiller territorial, désigné comme une "priorité absolue" par la ministre peu de temps après sa nomination.
Pour mémoire, la gauche, devenue majoritaire au Sénat, avait voté le principe de l'abrogation du conseiller territorial en novembre 2011. Mais elle devait attendre pour rendre ce vote efficient d'obtenir également la majorité à l'Assemblée nationale.